Oh ! le con !...
on mais quel con !
Voilà la première chose que je me suis dite et même dite à haute voix hier matin en me réveillant au son de ma radio préférée.
Comment un homme connu dans le monde entier, qui a tout dans la vie, un boulot en or, une femme belle à croquer, du fric en veux-tu en voilà, qui tombe les nanas avec son regard de séducteur, comment un type comme ça peut sauter sur la première femme de chambre venue pour... enfin, on ne sait pas réellement pour lui faire quoi ...
Bref, on a du mal à le croire.
Toutes ces réflexions, je me les suis faites dans un premier temps, comme ça, à chaud.
Puis, en y réfléchissant un peu, je me dis in petto qu'il ne peut pas être con à ce point-là parce que, s'amusant à ce petit-jeu-là aux States, puritains comme ils sont, ça lui retomberait forcément sur le coin de la tronche.
Alors bien sûr, je me dis que c'est un coup monté. Et aussi sec, je répète : Non mais, quel con !... Parce qu'on ne peut pas tomber dans un piège aussi grossier quand on est directeur du fmi et qu'on est sur le point de briguer un poste de président de la république. C'est pas possible !
Aussi, ce matin, je compatis aux malheurs de ce pôv'type accablé, dépenaillé, menotté, encadré et emmené par une meute de flics aux visages fermés (encore que je les suppose comblés en leur fort intérieur...) comme une vulgaire crapule et je me dis que c'est vraiment pas de chance que ça lui arrive au pays de toutes les libertés, qu'il aurait été traité avec beaucoup plus d'égards si ça se passait en France...