Le mois de mars...

... touche à sa fin.

'après le calendrier romain, mars était le premier mois de l'année, le mois dédié au dieu de la guerre. "Martius mensis" sonne la fin de l'hiver et le début des campagnes guerrières.

Mars est le mois du printemps. La nature se réveille.
Mars renvoie le paysan dans ses champs, le sécateur ou la pioche à la main.
Au chapitre de la météo, février n'était déjà pas coléreux, du moins sous nos latitudes. Il l'était cependant socialement et politiquement en Afrique du Nord et au Proche-Orient où le peuples exigeaient liberté et démocratie.

Dans mon jardin, le jaune domine : le forsythia planté avant l'hiver fait ses premières fleurs et les jonquilles n'ont pas été cette fois, abimées par les averses.

Mars est le mois des grand-mères. On les a fêtées le 6 mars.
A leur tour de mériter honneurs et remerciements car ce sont souvent elles qui font office de deuxième maman lorsqu'elles se dévouent pour s'occuper des enfants de leurs filles ou belles-filles. Une grand-mère est souvent plus attachante qu'une mère, d'abord parce qu'elle est plus vieille (forcément...), parce qu'elle a l'expérience que lui confère son âge, parce qu'elle est patiente et compréhensive.
Qui n'a pas, passé un certain âge, la nostalgie de cette gentille grand-mère qui disait oui à tout, qui se pliait à tous nos désirs, qui pardonnait tout. Qui n'a pas emporté, glissé discrètement dans une de nos poches, une tablette de chocolat ou autre petite douceur voire un petit billet. Et Dieu sait qu'elle ne roulait sans doute pas sur l'or...
Combien de fois n'avons-nous pas trouvé auprès d'elle compréhension, aide et protection : une grand-mère s'apparente à un ange gardien.
Pensez à embrasser votre grand-mère plus souvent. Profitez de ce qu'elle est encore parmi vous.
Et si par malheur vous l'avez perdue à jamais, déposez une fleur sur sa tombe.

Mars est le mois où j'ai mis au monde mon deuxième petit.
Ce jour-là, les douleurs ne se sont pas pas dissipées comme l'avant-vieille où elles avaient subitement cessées à la porte de la clinique. Cette fois-ci, la sage-femme qui venait de m'ausculter était fermement décidée à me garder. J'avais prévu la chose et j'avais emporté ma valise.
Mais j'avais aussi décidé de rendre visite à ma grand-mère hospitalisée dans une autre hôpital de la ville où on venait de l'opérer. Je voulais l'embrasser avant son départ car le lendemain elle devait être tranférée dans un autre établissement pour terminer sa convalescence.
Après ça, les contractions étaient tellement rapprochées qu'il était plutôt urgent de retourner chez la sage-femme...

 Une semaine plus tard, j'ai revu ma grand-mère. Elle ne m'a pas reconnue. Elle allait mourir peu après.

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