Me-revoilou...
l aura suffi d'un claquement de doigt pour nous inciter à partir (encore ?.. soupire mon voisin...) pour quelques jours de vacances.
Fiston-numéro-deux avait envie de skier. Sa dulcinée aussi. En deux clics, ils avaient trouvé une super-affaire à moins soixante-dix pour-cent à condition de réserver sans délai, c'est-à-dire qu'il fallait se décider le jour-même. Et comme ça leur semblait suffisamment grand, les petits insistaient pour emmener papa et maman.
C'est sûr que la résidence avait de quoi enchanter : des chalets perdus au milieu des sapins, piscine, sauna, hammam et tout le tralala pour courir, pédaler, avironner en salle sans oublier les jolies hôtesses qui dispensent massages et bien-être... histoire de se remettre en forme.
Mais vous me connaissez, un rien me satisfait : en l'occurence un peu de neige, du soleil, une chaise-longue et une caisse de livres.
Sauf qu'au dernier moment, nous avons bien cru ne pas pouvoir prendre la route. La veille, Fiston a joué du marteau-piqueur, à croire que l'élargissement d'une porte de cave ne pouvait attendre son retour. Résultat : Lombalgie aiguë, dos bloqué, douleurs...
Les vacances à la neige se présentaient bien mal...
Nous avons roulé près de cinq cents kilomètres sous une pluie ininterrompue. Et les derniers quinze kilomètres sous de gros flocons.
Le lendemain, brouillard et neige. On n'y voit pas à dix mètres. Ca tombe bien. Personne n'a envie de skier. Nous nous occuperons donc des lombaires du fiston. A tour de rôle, consciencieusement, nous massons son dos douloureux.
Le surlendemain, shooté aux calmants, Fiston posera enfin les pieds sur son monoski.
Il y a eu de la neige, du soleil, de la bonne humeur, du repos, des jolies ballades et bien entendu de belles descentes sauf pour moi (plus de ski pour mes guibolles déglingées).