La pause est finie...
... Les vacances aussi !
Une fois de plus, les applaudissements m'ont surpris.
Pourtant ils n'avaient aucune raison d'être.
L'atterrrissage n'était pas exceptionnel hier après-midi. L'avion s'est posé brutalement. Puis il s'est mis à tanguer avant de rouler sur la piste et de freiner. Mais la majorité des passagers ont applaudi le pilote.
Pour autant que je me souvienne, personne n'a jamais acclamé le conducteur du train à son arrivée en gare, ni le chauffeur de taxi. Je n'ai pas entendu parler d'un malade qui aurait félicité l'ambulancier qui l'amenait (sain et sauf ?...) à l'hôpital.
On vous a déjà applaudi lorsque vous aviez fini votre journée de travail ?
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Comme vous pouvez le constater, je suis de retour devant mon ordi.
Contente de partir...
Contente de rentrer.
Lassée d'un thermomètre qui ne descend jamais sous la barre des quarante degrés en journée, je suis ravie de retrouver des températures qui m'obligent à enfiler un tricot.
Après un mois de paysages brûlés par le soleil, je m'éverveille devant la verdure qui règne dans mon jardin.
Pendant mes vacances, j'ai fait une petite visite ou un petit coucou à quelques-uns d'entre vous. J'ai continué à vous lire même si je n'ai pas toujours laissé de message.
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Me voilà donc chez moi.
Avec en prime quelques surprises...
Dès l'arrivée, j'ai constaté que mes jardinières avaient disparues. Bizarre... Plus de fleurs, plus de géraniums sous mes fenêtres.
L'ami Bernard, qui s'était porté volontaire pour les arroser nous explique qu'un matin, les jardinières se sont mises à mousser dès qu'il leur a versé un peu d'eau. Il les a surveillées pendant quelques jours et lorsqu'il les a vues dépérir, il les a décrochées pour les mettre à l'abri.
Mais il était trop tard...
Il semblerait que les petits-enfants de mes voisins se sont amusés un jour à s'arroser d'eau savonneuse. Mes géraniums ont dû en profiter mais n'ont pas aimé...
Bernard nous a apprend aussi qu'un violent orage avait fait sauter le disjoncteur de la maison.
Il s'en est aperçu un matin en vidant la boite à lettres. Consciencieux, il a vérifié l'état du contenu du congélateur.
Tout était ok... Tout était gelé...
On n'est jamais assez prudent... J'ouvre quelques boites, puis quelques sachets...
Bernard a dit vrai, tout est gelé... Mais...
En sortant un sachet de fraises, je constate que les fruits baignent dans un jus gelé... Je vérifie d'autres sachets et boites et je dois malheureusement me rendre à l'évidence : Il y a danger à consommer mes réserves car lorsque les plombs ont sauté, mon congélo s'est mis à dégeler. Lorsque Bernard a remis le disjoncteur, tous les aliments ont re-gelé.
Le quotidien reprend déja le dessus. Avant même de défaire mes valises, je remplis de grands sacs-poubelle avec le contenu de mon congélo. Adieu fruits et légumes, adieu rotis, gigot, frites et glace...
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