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Des coups de coeur, des coups d'humeur, encore et toujours...
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1 mars 2009

Jolie tradition roumaine...

Une très belle tradition est associée au doux nom de mărţişor qui est le symbole du printemps.

Qu’est-ce que le "mărţişor" ?

Le “mărţişor” (diminutif de "martie - mars") est offert à l’aube du 1er Mars et on le porte attaché à la poitrine tout le long du mois de mars, après quoi il est suspendu à un arbre fleuri, dans l’espoir que toute l’année serait fleurie.

Le mărţişor est une fine ganse formée de deux fils tressés, l’un blanc et l’autre rouge, auxquels on peut attacher une petite figurine en bois ou en métal (un coeur, une lettre, une fleur, un fer à cheval ou un trèfle à quatre feuilles) qui joue le rôle de porte-bonheur.

Filles et garçons, femmes et hommes peuvent offrir des "mărţişor" à leurs amis, leurs amours, leurs familles. La seule contrainte traditionnelle étant de mêler deux brins de couleurs rouge et blanche, on n’hésite pas à confectionner les "mărţişor" personnellement. Quant aux marchands, qui sont souvent aussi les créateurs, rivalisent d’ingéniosité dans le confectionnement des "mărţişor".

Le rouge et le blanc mêlés représentent les deux saisons qui se mélangent encore. Le rouge c’est l’hiver (peut-être parce qu’on y fait rougeoyer l’âtre) et le blanc, le printemps qui s’annonce avec la pousse du perce-neige, fleur symbolisant le retour de la nature à la vie.

perce_neige

 

Voilà pourquoi, début mars, les Roumains tressent des fils rouges et blancs et les portent comme amulettes pour célébrer la victoire du bien contre le mal et l’arrivée du printemps.

martisor

Il y a plusieurs légendes concernant l’origine du marţişor.

Selon l’une d’entre elles, il était une fois une vieille dame qui s’appellait Dochia.
Elle avait une belle-fille qu’elle haïssait de toutes ses forces.
Un jour d’hiver, Dochia lui donna un manteau très sale et lui dit d’aller le laver dans la rivière et ne pas rentrer avant que le vêtement ne soit tout blanc. La pauvre jeune fille lui obéit, mais plus elle le lavait, plus noir le manteau devenait.
Désespérée, elle se mit à pleurer.
Soudain, un homme nommé Marţişor apparut et demanda pourquoi elle pleurait.
La jeune fille lui raconta son malheur.
Alors, Marţişor lui divulgua qu’il possédait des pouvoirs magiques. Il lui offrit une fleur aux pétales rouges et blancs, lui conseilla de laver le vêtement encore une fois et de rentrer ensuite à la maison.
Et miracle eut lieu !
Lorsque la jeune fille regagna sa maison, le manteau était blanc comme neige ! La vieille Dochia ne pouvait pas y croire. Mais, du coup, elle vit la fleur dans les cheveux de sa belle-fille.
Toute confondue, Dochia pensa que le printemps était venu et décida de partir ses troupeaux sur la montagne. Le temps était beau et la vieille enleva ses touloupes (vêtements en peau de mouton), les unes après les autres.
Mais plus tard, la bruine remplaça le soleil trompeur. Au sommet de la montagne, Dochia rencontra Marţişor qui la réprimanda pour avoir obligé sa belle-fille à supporter le froid et l’humidité. Puis, l’homme disparut.
La vieille Dochia resta seule sur la montagne et le gel la transforma en pierre.

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Commentaires
P
UN CONTE A RACONTER A MES ENFANTS .MERCI SNOUNOU .
Répondre
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